dimanche 24 février 2008

Bilan et optimisme


J'ai récupéré sans difficultés les gaufres de vendredi soir qui m'avaient fait tant envie, en économisant 4 points sur ma journée de samedi. Je n'ai par contre par réussi à me motiver pour aller courir..


Aussi, d'après mes lectures, j'en suis à dire que je suis dans la phase de "réconciliation" avec la nourriture. Pour le moment donc, je ne cherche pas à perdre du poids (même si c'est ce dont j'ai le plus envie). Du coup, je ne me pèse pas, j'essaie de casser le clivage psychologique ancré en moi depuis 2 ans, c'est à dire depuis que j'ai commencé à vouloir faire des régimes qui finalement n'ont rien donné de stable dans la durée! En ce moment, j'en suis donc à manger de tout, mais avec modération. Je veux faire la paix avec tout ce que je pouvais m'interdir, faire la paix pour pouvoir manger de tout, sans forcément manger tout!

Je n'ai retenu qu'une seule phrase de l'ouvrage pour le moment, qui disait que si pour nous réconcilier il fallait manger des biscuits à chaque repas, eh bien qu'on le fasse, jusqu'à temps que cet acte nous soit banal. Alors après, on en viendrait à manger plus équilibrer. Ce que j'espère grandement.

Hier soir, au début de ma lecture, je me sentais solide "ah ouais depuis 5 jours, je mange sans soucis, un peu de tout nananère mais pas trop de tout"... Foutaises, je suis sure qu'à la moindre vexation, qu'à la moindre frustration je suis capable de me jeter sur le paquet de waffles à la vergeoise entamé raisonnablement ce matin. Pourtant, j'aimerais réellement que cet acte de vandalisme ne voit plus jamais le jour. Je veux retrouver un rapport serein avec la nourriture et j'y travaille! Je n'ai plus d'excuses maintenant de stages à perpète, de nourriture imposée etc, je suis libre de choisir ce que je veux manger, où je veux le manger et quand!

Je souhaite mener à terme ce projet, avec le temps qu'il faudra. Cela fait 5 mois maintenant que je tiens ce blog, avec des hauts et des bas. J'ai pris conscience de beaucoup d'affects. J'espère m'être pris tous les obstacles présents sur la chemin et pouvoir alors continuer sereinement ma route. Les seuls obstacles qui pourraient apparaitre seraient ceux du stress des études avec le diplome qui approche, et la solitude sentimentale. Je commence dès demain à lire le chapitre "existence de soi", afin de comprendre que la nourriture n'est pas le remède à mes désordres psy.

J'arriverai à faire la paix avec moi même et avec la nourriture. J'arriverai à remontrer une photo semblable à celle qui suit, mais la seule différence sera que cet état ne sera pas éphémère!


EDIT: après avoir lu le commentaire de Maria, je suis consciente qu'il faut que je calme mes rêves d'utopie... Forcément, après 2 ans de crises hyperphagie, c'est évident que celles-ci reviendront tôt ou tard. J'en suis consciente, j'espère juste savoir beaucoup mieux les apprécier, et les gérer. Mon estime en a suffisamment souffert.

Et mince, ma calculette premium pour calculer les points, enregistrer mes données etc, vient de me lâcher!! flucre !! J'ai refait une petite recherche sur le net pour voir si on pouvait encore la trouver, chose satisfaite ici seulement je n'arrive pas à l'ouvrir un message d'erreur me disant que le langage DLL n'a pas été trouvé... Hum si vous avez une solution ou si vous êtes pro en info faite signe, ce petit logiciel est bien utile !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Si je puis me permettre un conseil, ne diabolise pas les actes de boulimie. Ne te dis pas "plus jamais ça". C'est l'erreur que je faisais au départ. Je croyais qu'en tenant trois semaines de nourriture saine, j'étais guérie et capable de résister à tout. Mais au premier problème j'ai replongé, et comme j'étais persuadée que je ne le ferai plus, je suis tombée de très haut, ça m'a fait vraiment très mal.
Maintenant, je tente aussi de me réconcilier avec la nourriture mais je garde présent que ça fait des années que je fonctionne comme ça (je veux dire en me jetant sur la bouffe au moindre pépin). Du coup, quand je replonge (parce que malheureusement je le fais encore) ça me fait moins mal. J'ai accepté que ça faisait partie de moi. C'est ainsi que je me détruis moins. Cela peut paraître paradoxale mais c'est vraiment un acte de bienveillance par rapport à moi. J'accepte cette partie sombre, je lui laisse une place que je souhaite de plus en plus petite mais je sais qu'elle sera toujours là. C'est comme ça. On ne peut pas renier ce que nous avons été

Voilà, c'est juste un conseil basé sur ma propre expérience fais en ce que tu veux.
Maria