J-172 = je lutte !!

Eh bien, me voilà de retour de Mulhouse!

Mon stage se passe très bien! je suis une jeune kiné (plus jeune que moi d'ailleurs) qui travaille depuis décembre, après avoir obtenu son diplôme en Allemagne. Elle est très sympathique, et le contact entre nous passe bien. Une bonne chose!


Par contre, parlons "régime" ou "mon rapport à la nourriture"! Je ne peux pas vous cacher que de mercredi à ce vendredi matin, ce fut une vraie torture !!!!!!! J'ai connu une crise d'envie d'hyperphagie. Au point d'être obsédée par l'envie de me goinfrer, de tout envoyer valser (comme d'habitude), d'envie de chocolat, de biscuits, de gâteaux à n'en plus finir. Mercredi soir, quand je ressentais ce sentiment, j'ai donc ouvert mon calepin pour y griffonner quelques lignes. J'ai compris, pourquoi cet envie subite m'envahissait. Deux choses, à midi j'avais restreint, car c'est un self, difficile de juger les points quand je me sers.. du coup, je me suis retrouvée avec un plateau super light (poisson sans sauce, endives braisée, yaourt 0% et abricots au sirop) et le soir, c'est un sentiment de solitude qui m'a gagné. En fait, lundi prochain c'est mon anniversaire, et je voulais faire quelque chose samedi soir avec des amis et mon petit ami. Mais en résumé mon chéri est en formation à Paris, ma meilleure amie dans les vosges et les autres amis non dispo. De plus, il y a d'autres stagiaires avec moi, ils sont gentils, mais nos centres d'intérêts divergent un peu.. Alors, bon tout ça mis ensemble, la tête au dessus des cours, ça a explosé. Je n'en pouvais plus, j'ai passé mon jeudi à penser à de la bouffe, à essayer de me calmer, à me raisonner, à repenser à la bouffe. On aurait dit une vraie droguée, obsédée, je n'avais en tête que la nourriture. J'ai vraiment encore du mal à comprendre ce qui fait que je puisse réagir comme ça. Même si j'ai compris que l'envie d'hyperphagie de cette semaine était du au sentiment de solitude, et que je cherchais donc du réconfort dans une éventuel sensation de présence de mon estomac.

Bon, au final, j'ai lutté, lutté et encore lutté. Je suis allée faire des courses, enfin trainer dans les allés du magasin, à regarder les gâteaux, les chocolats, mais sans vouloir en acheter. Je suis sortie avec un paquet de bonbons à la gomme sans sucre que j'ai mâchouillé histoire de me calmer. Et le soir, on est allé au restau, j'ai mangé une tarte flambée entière, à m'en distendre l'estomac. La "satiété" je connaissais plus!! Je voulais même repasser au distributeur automatique de l'hôpital dans lequel on retire nos repas le soir, pour prendre du dessert. Mais finalement l'heure tardive m'en a découragé.

Ce matin, je portais encore ce sentiment en moi, puis à midi il s'est heureusement effacé! Ouf, maintenant que je suis à la maison, ça va mieux. J'ai mangé raisonnablement un épis de mais et des légumes farcis que mes parents avaient préparés. Pour mon anni, mon père a acheté de la choucroute, en clin d'oeil à mon stage ;) Il me reste 3 points à rattraper de la tarte flambée, mais si je n'y arrive pas tant pis, je ne veux pas serrer la ceinture pour mieux recraquer!

Je suis allée sur motivonsnous, je regrette de ne pas avoir internet à Mulhouse, car les exercices proposés par Isabelle m'aurait vraiment servis cette semaine!

Sur ce post, un peu longuet.. mais que me fait du bien. Je vais aller faire le tour de vos blogs et surtout aller dormir! Et peut-être que demain, si il ne pleut pas, j'irai courir! Je me suis achetée des écouteurs spécial jogging qui tiennent aux oreilles pour me motiver...